Biographie
Le 28 février 2019, à Oulianovsk, des poursuites pénales ont été engagées contre plusieurs civils en lien avec leur foi. L’un d’eux, Khoren Khachikyan, a été placé en résidence surveillée. Que sait-on de lui ?
Khoren est né en 1985 à Erevan. Il a une sœur aînée et un frère cadet. Dans sa jeunesse, il s’adonna à la lutte gréco-romaine. En raison de la crise économique, la famille de Khoren a déménagé en Russie, d’abord à Moscou, puis à Oulianovsk. Khoren a reçu une formation économique supérieure, mais ces dernières années, il a travaillé dans le secteur de la construction. Aujourd’hui, il aime jouer au volley-ball avec ses amis, courir.
Un jour, Khoren a pris une Bible, et il a été impressionné par la cohérence et la cohérence du livre. Il s’est rendu compte qu’il devait apprendre à mieux connaître Dieu et vivre selon ses commandements.
Les proches de Khoren sont choqués par les accusations portées contre lui, car ils le connaissent comme une personne douce et gentille.
Historique de l’affaire
En 2019, le FSB d’Oulianovsk a ouvert une enquête contre les Mysin et leurs coreligionnaires Zelensky, Tabakov, Ganin et Khatchikian. Après les perquisitions, ils ont été envoyés en prison puis assignés à résidence. En outre, des économies et des voitures d’une valeur de 1,5 million de roubles ont été saisies aux croyants. L’accusation en vertu de l’article 282.2 se limitait à la participation à « des activités qui comprenaient des chants religieux, des prédications, l’étude de l’article et la prière ». Les croyants étaient très inquiets de la répression, Sergueï Mysine, qui a passé 2 mois derrière les barreaux, s’est retrouvé en soins intensifs. Le procureur de l’État a recommandé que tous les six soient envoyés dans une colonie à régime général pour des peines allant de 3 à 7 ans, ainsi que la confiscation des biens et de l’argent saisis. Le tribunal de première instance les a condamnés à des peines d’emprisonnement avec sursis pouvant aller jusqu’à 3,5 ans. La cour d’appel a augmenté de six mois la peine avec sursis prononcée à l’encontre de Sergueï Mysine, jusqu’à 4 ans, et a maintenu les peines inchangées pour le reste des croyants.