Nom: Ogoreva Svetlana Vasiliyevna
Date de naissance: 19 août 1984
Situation actuelle: Accusé
Article du Code pénal russe: 282.2 (2)
Limites actuelles: Contrat d’engagement

Biographie

Svetlana Ogoreva, de Karatchaïe-Tcherkessie, a témoigné dans une affaire contre un autre croyant local, et plus tard, elle a elle-même été fouillée, et la femme a appris que les autorités locales avaient ouvert une procédure pénale contre elle parce qu’elle croyait en Jéhovah Dieu.

Svetlana est née en août 1984 dans le village de Kardonikskaya, dans le territoire de Stavropol. Elle a un frère et une sœur. Leur père n’est plus en vie. Enfant, Svetlana aimait dessiner et préfère maintenant les passe-temps créatifs : la musique et le tricot.

Svetlana a suivi des cours de couturière et a appris le métier de coiffeuse. Elle a travaillé dans cette spécialité, puis comme baby-sitter et animatrice. Elle étudie également pour devenir professeur d’anglais.

Dans les années 1990, la mère de Svetlana a commencé à étudier la Bible et a décidé de devenir chrétienne. Les normes morales élevées énoncées dans ce livre, l’amour qui règne parmi les croyants et leur désir de plaire à Dieu dans les affaires quotidiennes ont tellement impressionné Svetlana qu’elle a voulu prendre le chemin chrétien en 2005.

En raison de poursuites pénales, Svetlana a perdu son emploi de baby-sitter. Sa santé en a également souffert : à cause du stress, elle a commencé à avoir des problèmes cardiaques. La santé de la mère de Svetlana, avec qui elle vit, s'est également détériorée à cause de ce qui se passe.

Historique de l’affaire

La famille Ogorev, du village de Mednogorsky, a fait l’objet d’une perquisition à son domicile en novembre 2021, lorsque Svetlana et sa mère ont témoigné dans l’affaire Alexeï Pasynkov. Deux ans plus tard, les forces de l’ordre sont de nouveau venues fouiller leur domicile. Le Comité d’enquête a ouvert une procédure pénale contre Svetlana. L’enquêteur considérait que l’envoi de textos à des amis au sujet des Saintes Écritures, l’exécution de chants religieux et de prières à Jéhovah Dieu constituaient de l’extrémisme. L’affaire a été portée devant les tribunaux en juillet 2024, mais a rapidement été renvoyée devant le procureur afin d’éliminer les lacunes.
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